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Seigneur,
vous nous l'aviez prêtée
pour faire notre bonheur,
vous
la réclamez,
nous vous la cédons sans murmure
mais le coeur navré de
douleur.
Il faut se taire,
Dieu l'a cueillie
avant que la terre ne l'ait
flétrie.
Ne pleurez pas maman,
mon sort est heureux.
J'ai
quitté la terre
pour l'envolée aux cieux.
Au revoir,
mon
cher papa,
mes frères,
mes soeurs chéries.
Vous, mes grands-parents,
calmez votre douleur.
Je serai pour vous
l'étoile qui luit.
Puisque'au
jardin céleste
je deviens une fleur,
Dieu est venu me réclamer
pour orner son paradis;
l'adorer, et chanter ses louanges
à côté de
Marie,
là où je vous attends.
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